Le premier exemple est tiré d’un document intitulé Mise en œuvre de l’agenda global pour l’emploi : le point de la situation. Ce document a été rédigé à la suite de la demande expresse de la Commission de l’emploi et de la politique sociale.
Le deuxième exemple est un extrait adapté, issu d’un rapport intitulé Une alliance contre le travail forcé.
Évaluez ces deux introductions à partir des critères suivants :
but du rapport
mandataire du rapport
structure du rapport
homogénéité du texte.
Exemple 1
1. Le présent document, qui s’inscrit dans le cadre de rapports périodiques, a pour objet de faire le point sur la mise en œuvre de l’Agenda global pour l’emploi. À sa session de mars 2005, le Bureau avait invité les mandants tripartites de l’Argentine et du Ghana à communiquer avec la commission au sujet de leur expérience s’agissant de faire du travail décent un élément central de leurs politiques économiques et sociales. Compte tenu de l’intérêt suscité par les expériences nationales et du souhait exprimé par tous les intéressés de continuer à en être informés afin de pouvoir en tirer des enseignements, le Bureau a invité les mandants des Philippines, pays qui s’est appuyé sur le concept de travail décent pour répondre à l’immense défi qu’il doit relever en termes d’emplois, à faire part du résultat des efforts qu’il a déployés pour donner à l’emploi un degré de priorité élevé dans sa stratégie de développement. Pour éclairer cette présentation, le document examinera brièvement les récentes évolutions au sein du marché du travail et de l’économie des Philippines et les mesures prises, avec le concours du BIT, par les responsables politiques et les partenaires sociaux pour faire du travail décent un objectif prioritaire explicite de la politique de développement menée par le pays.
2. Le suivi de la mise en œuvre du plan d’action adopté au Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur l’emploi et la réduction de la pauvreté en Afrique qui s’est tenu à Ouagadougou, au Burkina Faso, en septembre 2004 est en bonne voie. La commission ayant exprimé lors de sa session de mars 2005, où lui a été remis un rapport intérimaire à ce sujet, le désir d’être tenue au fait de l’évolution de la situation, le document présente certains plans et initiatives soutenus par le
BIT visant à donner une forme concrète au plan d’action adopté lors du Sommet.
3. La commission a également exprimé le désir d’être informée de l’aide fournie par le Bureau aux pays qui mettent en œuvre des politiques et des stratégies de l’emploi dans le cadre général de l’Agenda global pour l’emploi et en rapport avec ses dix éléments clés. Afin de donner un aperçu des activités à l’échelle nationale, le présent document fournit des informations sur le nombre de pays qui appliquent, au niveau national, des programmes en faveur de l’emploi ainsi que sur les éléments clés de l’Agenda global pour l’emploi qui inspirent les programmes par pays pour le travail décent mis en œuvre par les mandants tripartites avec l’aide technique du BIT.
4. À la demande de la commission, le document fournit également une analyse succincte de la façon dont les discussions portant sur les éléments clés de l’Agenda global pour l’emploi ont été prises en compte dans les activités d’analyse et de conseil du Bureau.
Le but du document est clairement exprimé.
Le mandataire du document est mentionné : la commission.
La structuration du rapport est décrite clairement.
Cette introduction est homogène et se lit bien.
Exemple 2
Le travail forcé, sous quelque forme qu’il se présente, est un phénomène qui peut toucher toutes les sociétés – dans les pays développés comme dans les pays en développement – et qui ne se limite pas à quelques régions bien circonscrites de la planète.
Ce deuxième rapport global sur le travail forcé a les objectifs suivants :
Premièrement, étant donné que l’expression travail forcé est encore souvent mal comprise, le rapport se propose d’expliquer comment ce concept est défini par le droit international et il précise certains paramètres permettant d’identifier les situations de travail forcé contemporaines dans la pratique.
Deuxièmement, il fournit une estimation minimale du nombre de personnes astreintes à un travail forcé dans le monde, ventilée par région géographique et par type de travail.
Troisièmement, il examine l’assistance que le BIT apporte aux États membres pour l’élimination du travail forcé.
Enfin, ce rapport est tourné vers l’avenir; il fait valoir que l’éradication du travail forcé est pour tous un immense défi mais un défi qu’il est possible de relever.
Les buts du rapport sont clairement mentionnés.
Le mandataire du rapport n’est aucunement indiqué.
La structuration du rapport est très bien décrite.