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Module 2b —
Rédaction de rapports
et de documents
structurés
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Les graphiques

Les graphiques sont, de loin, les figures les plus utilisées en rédaction professionnelle; il est donc nécessaire d’en exploiter les caractéristiques en détail. Un graphique présente la relation entre des données au moyen de dessins, de signes et (ou) de lettres, tandis qu’un tableau fournit des données exactes et précises. Ainsi, un graphique, quoique réalisé à partir de données d’un tableau, fournit des renseignements plus généraux, des tendances.

Des logiciels comme Excel facilitent l’élaboration d’un graphique et son insertion dans un document Word. Toutefois, la conception d’un graphique obéit à certaines règles de conception, que vous devez respecter.

On compte cinq types de graphiques : chaque type répond à un besoin, selon les données disponibles et la relation entre elles.

Le graphique à secteurs

Ce graphique se présente sous la forme d’un cercle divisé en parties. Il est utilisé pour mettre en lumière l’importance de chacune des parties, celles‑ci étant exprimées en pourcentage et leur total toujours égal à 100 %. L’utilisation d’un graphique à secteurs revient à décomposer un phénomène. Le premier secteur est tracé à midi dans le cercle, et la disposition des pointes est laissée à la discrétion du concepteur.



Figure 1
Sources d’énergie utilisées dans les pays industrialisés.

Figure 7
Le graphique à secteurs.


Le graphique à colonnes

Le graphique à colonnes est également appelé « diagramme à bâtons »; il est caractérisé par des rectangles verticaux. On l’utilise pour montrer l’évolution d’un phénomène dans le temps. Il sert ainsi à signaler des tendances hebdomadaires, mensuelles ou autres; celles‑ci peuvent être à la hausse, à la baisse ou révéler une stabilité.

Figure 1
Nombre de cas de victimes du travail forcé dans les six derniers mois.

Figure 8
Le graphique à colonnes.


Le graphique à barres

Ce graphique est composé de rectangles horizontaux. On l’utilise pour indiquer le positionnement d’un ou de plusieurs éléments par rapport à d’autres, tous inclus dans le graphique. Il n’existe pas de règles officielles pour présenter le graphique à barres, mais l’ordre croissant ou décroissant des barres est souvent utilisé pour ajouter à l’esthétique; on observe également souvent le classement des éléments par ordre alphabétique. Les barres ainsi orientées permettent l’identification des éléments à l’horizontale.

Figure 1  Pays comptant le plus grand nombre de réfugiés au cours des 10 dernières années.

Figure 9
Le graphique à barres.


Le graphique à points

Le graphique à points est utilisé pour faire état d’une corrélation. Le Petit Robert définit une corrélation comme suit : « rapport entre deux phénomènes qui varient en fonction l’un de l’autre ».

Figure 1
Le taux de mortalité chez les femmes de moins de quarante ans a considérablement diminué au cours des 120 dernières années.

Figure 10
Le graphique à points.


Le graphique à courbe(s)

Le graphique à courbe(s) sert également à présenter un phénomène évolutif. Cependant, il ne doit jamais y avoir plus de trois courbes dans un même graphique. Généralement, on utilise un graphique à colonnes pour illustrer un phénomène de sept éléments ou moins et un graphique à courbes pour les évolutions comptant plus de sept éléments, mais ils sont également utilisés quel que soit le nombre de données.

Figure 1
Le nombre de personnes cherchant un emploi en
milliers de personnes.

Figure 11
Le graphique à courbe(s).

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