ILO Logo

 
 
 
Module 1 — Pour une
rédaction efficace
Guide d'étude  Module 1   Module 2a   Module 2b

Activité 21 : L’amélioration des paragraphes

Identifiez le nombre d’idées directrices dans chacun des blocs et comparez avec la réponse.

  1. Dans les pays où elle existe, la petite exploitation de mines et de carrières a généralement un impact social et économique non négligeable. En Bolivie, l’extraction minière représente environ 40 pour cent des devises étrangères provenant de l’exploitation des minéraux. Plus de 30 pour cent des exportations de produits miniers et 85 pour cent des emplois créés dans ce secteur proviennent de coopératives minières et autres petites mines qui fonctionnent grâce au travail de familles entières, y compris les enfants et les adolescents. L’utilisation des enfants dans les mines est étroitement liée à la pauvreté qui règne dans les bassins miniers isolés, où il est difficile de trouver d’autres emplois. Ainsi, les communautés minières de la Bolivie, de l’Équateur et du Pérou considèrent que dès l’âge de 14 ans, les garçons sont capables de travailler avec les adultes. Le travail accompli par les enfants est généralement considéré comme une « aide » et non comme un travail. De même, les autres tâches confiées aux enfants, telles que les soins aux animaux, le débitage du bois et les travaux des champs ne sont pas reconnus par les parents comme du travail. L’une des caractéristiques des petites industries extractives est l’implication de tous les membres de la famille. L’aide apportée par les enfants à leur famille est souvent importante, aussi bien du point de vue du travail effectué que de celui du revenu. Néanmoins, beaucoup d’enfants qui travaillent dans des mines et des carrières ne sont pas rémunérés et, lorsqu’ils le sont, perçoivent des salaires généralement inférieurs à ceux des adultes.


  • Dans les pays où elle existe, la petite exploitation de mines et de carrières a généralement un impact social et économique non négligeable. En Bolivie, l’extraction minière représente environ 40 pour cent des devises étrangères provenant de l’exploitation des minéraux. Plus de 30 pour cent des exportations de produits miniers et 85 pour cent des emplois créés dans ce secteur proviennent de coopératives minières et autres petites mines qui fonctionnent grâce au travail de familles entières, y compris les enfants et les adolescents.

    L’utilisation des enfants dans les mines est étroitement liée à la pauvreté qui règne dans les bassins miniers isolés, où il est difficile de trouver d’autres emplois. Ainsi, les communautés minières de la Bolivie, de l’Équateur et du Pérou considèrent que dès l’âge de 14 ans, les garçons sont capables de travailler avec les adultes. Le travail accompli par les enfants est généralement considéré comme une « aide » et non comme un travail. De même, les autres tâches confiées aux enfants, telles que les soins aux animaux, le débitage du bois et les travaux des champs ne sont pas reconnus par les parents comme du travail./ L’une des caractéristiques des petites industries extractives est l’implication de tous les membres de la famille. L’aide apportée par les enfants à leur famille est souvent importante, aussi bien en terme de travail effectué qu’en terme de revenu. Néanmoins, beaucoup d’enfants qui travaillent dans des mines et des carrières ne sont pas rémunérés et, lorsqu’ils le sont, perçoivent des salaires généralement inférieurs à ceux des adultes.

  1. En Afrique, les ménages pauvres n’ont guère d’argent à consacrer à des dépenses qui pourraient leur permettre d’accroître leur revenu. L’exemple le plus évident est celui des dépenses d’éducation : frais de scolarité, frais de transport des élèves, livres et fournitures scolaires, etc. Ce sont le plus souvent des dépenses indispensables pour une formation profitable. Elles trouvent généralement place dans le budget des ménages à haut revenu, non dans celui des ménages pauvres, lesquels ne peuvent pas profiter des possibilités de formation qui offriraient à leurs membres des activités plus rémunératrices. Cette pauvreté dont il est difficile de se libérer représente un défi pour le continent. L’insuffisance du revenu des ménages qui les prive d’argent pour la santé, la formation, les moyens de transport, empêche leurs membres de trouver des emplois ou d’entreprendre des activités qui leur assureraient un revenu, situation qui se perpétue de génération en génération.


  • En Afrique, les ménages pauvres n’ont guère d’argent à consacrer à des dépenses qui pourraient leur permettre d’accroître leur revenu. L’exemple le plus évident est celui des dépenses d’éducation : frais de scolarité, frais de transport des élèves, livres et fournitures scolaires, etc. Ce sont le plus souvent des dépenses indispensables pour une formation profitable. Elles trouvent généralement place dans le budget des ménages à haut revenu, non dans celui des ménages pauvres, lesquels ne peuvent pas profiter des possibilités de formation qui offriraient à leurs membres des activités plus rémunératrices.

    Cette pauvreté dont il est difficile de se libérer représente un défi pour le continent. L’insuffisance du revenu des ménages qui les prive d’argent pour la santé, la formation, les moyens de transport, empêche leurs membres de trouver des emplois ou d’entreprendre des activités qui leur assureraient un revenu, situation qui se perpétue de génération en génération.

précédente | suivante 

assistant d’impression 

recherche dans le 
texte du cours 

plan du module 

liste des activités 

ressources 

 
Copyright © 1996-2005 International Labour Organization (ILO) - Disclaimer